Une initiative de Partner Content en collaboration avec
Durabilité, rétention des talents, transmission: comment les entrepreneurs font-ils face?
Financiers, humains, commerciaux, opérationnels, familiaux: les questionnements de l’entrepreneur se superposent et s’entremêlent fréquemment. Pour mieux comprendre et épauler ces dirigeants, CBC Banque a entrepris de sonder 328 d’entre eux sur leurs besoins, attentes et perceptions autour de la durabilité, de la transmission de leur entreprise et de la rétention des talents.
Sept entrepreneurs sur dix affirment avoir conscience de l’importance de la durabilité dans leur activité et pour leur image. Il s’agit de répondre aux attentes de leurs clients et partenaires, mais aussi de leurs collaborateurs. Pour autant, moins d’un sur cinq considère la durabilité comme une priorité sur le court terme…
7/10
Pour agir, les entrepreneurs pourraient être mieux informés sur leurs obligations réglementaires comme sur les incitants publics disponibles. À peine un quart se disent en effet au fait des obligations de reporting qui pourraient, à terme, s’imposer à eux.
19%
disent se sentir suffisamment soutenus par les pouvoirs publics dans leurs efforts.
Les pouvoirs publics ne sont pas les seuls vers lesquels une entreprise peut se tourner lorsqu’elle entend initier une démarche ESG solide. Employés, fournisseurs, clients, consultants et bien sûr votre banque sont autant de parties prenantes qui vous aideront à établir une feuille de route.
Randy Francart
Expert Entreprises CBC Banque
Les entreprises qui disent avoir pris des mesures pour rendre leurs activités plus durables citent en premier lieu le traitement des déchets, des achats plus responsables et des économies d’énergie.
9/10
Le traîtement des déchêts
55
Le diminution de la consommation d’énergie
51
L’utilisation de produits et matériaux plus durables
45
Le comportement de manière socialement durable
32
L’installation de panneaux solaires
26
Politique du personnel inclusive
23
17% des entreprises ont déjà contracté des prêts pour rendre leur activité plus durable. Dans les cas des jeunes entrepreneurs, cette proportion atteint même un tiers.
Les 18-35 ans semblent avoir mieux intégré que leurs aînés les chances offertes par la transformation ou le lancement d’un business durable.
Randy Francart
Expert Entreprises CBC Banque
17%
DES ENTREPRISES ONT DÉJÀ CONTRACTÉ DES PRÊTS POUR RENDRE LEUR ACTIVITÉ PLUS DURABLE.
Seules 20% des entreprises ont désigné un responsable RSE en leur sein, et 63% affirment ne pas l’envisager. “Au sein des PME, et en particulier des plus petites d’entre elles, il n’est pas évident pour leur responsable de consacrer du temps et des ressources à ces questions”, explique Randy Francart. “Pourtant, la gouvernance et la responsabilisation sont ici des facteurs-clés de succès.” On peut commencer par identifier qui, au sein des équipes, est sensibilisé à la problématique, et créer un comité afin d’établir, par exemple, un premier bilan carbone ou un plan d’action.
20%
des entreprises ont désigné un responsable RSE en leur sein
● 20% – Oui
● 16% – Non, mais l’envisage
● 63% – Non et ne l’envisage pas
Rétention des talents: la créativité comme maître-mot
● 20% – Considèrent l’attractivité du package salarial comme un frein au recrutement de talents
L’étude Kantar pour CBC Banque montre que la pénurie de main-d’œuvre sur le marché wallon affecte environ la moitié des employeurs francophones, confrontés à des défis liés à l’attractivité de leur secteur, la taille de l’entreprise, et le package salarial.
36%
Ont recours à des formes de rémunération alternative
30%
Ont recours à une partie importante de rémunération variable
Contraints par des taux de fiscalité parmi les plus élevés d’Europe, les employeurs tentent dès lors de faire preuve de créativité.
4 employeurs francophones sur 10 ont recours à des formes de rémunération alternative et 3 sur 10 à une partie importante de rémunération variable. Ces chiffres augmentent avec la taille de l’entreprise.
63%
Chèques repas
36%
Assurance hospitalisation
31%
Assurance de groupe
22%
Chèques écologiques
22%
Primes bénéficiaires
En tête du palmarès, on retrouve les classiques chèques-repas, assurances hospitalisation et assurances groupe. On remarque aussi que les formules d’intéressement aux résultats de l’entreprise – stock-options et autres warrants – se sont imposées, en particulier dans les plus grandes entreprises.
3/10
Seuls 3 employeurs francophones sur 10 proposent un plan cafétaria, un chiffre qui augmente avec la taille de l’entreprise. La faute en particulier au poids administratif de ces formules qui permettent à un employé de choisir ses rémunérations alternatives dans un “menu” proposé par l’employeur.
47%
des personnes interrogées considèrent l’aisance financière comme un facteur de réussite professionnelle.
Selon les employeurs francophones, «réussir professionnellement» signifie un travail qui permet une aisance financière, une autonomie, la sécurité d’emploi et de vivre de sa passion. L’aisance financière reste citée par 47% des répondants comme facteur de réussite professionnelle, et par 20% des 18-24 ans.
Même si les questions de flexibilité et d’équilibre entre vie professionnelle et privée se sont invitées dans les négociations, les employés n’ont pas revu leurs prétentions financières à la baisse.
Florent Jehin
CBC Banque
Transmission intrafamiliale: jamais trop tôt pour y penser
À l’heure où une génération entière de baby-boomers se retire progressivement, une nouvelle vague de jeunes professionnels s’interrogent sur leur rapport au travail. De quoi, dans un tissu économique composé en grande partie de business familiaux, souligner avec plus de force que jamais les enjeux de transmissions intergénérationnelles réussies.
Cette question anime la plupart des entrepreneurs concernés. Et c’est motivés d’abord par l’avenir de leurs enfants que la majorité d’entre eux s’engagent dans un plan de transmission.
Les propriétaires d’entreprise ayant déjà un plan de transmission le font…
Pour l’avenir de leurs enfants
64
Pour assurer la continuité
27
À cause de leur âge
25
À cause de leur état de santé
17
Pour leur sérénité
17
Par opportunité financière
4
Ce qui freine les autres ? Le refus d’envisager prématurément un passage de témoin, suivi de l’incertitude quant aux aspirations des plus jeunes.
Une transmission se planifie au moins trois à cinq ans à l’avance si l’on veut qu’elle soit réussie.
Tanguy Gavroy
Expert Entreprises chez CBC Banque
Pourquoi le propriétaire/fondateur n’a-t-il pas encore un plan de transmission?
30%
Pas envie d’y penser / Trop tôt pour y penser
23%
Ne sait pas encore si ses enfants ont envie de reprendre l’entreprise
22%
Ses enfants ne sont pas intéressés par la reprise de l’entreprise
20%
Ne voit pas qui pourrait reprendre son entreprise
Lorsqu’on leur demande s’ils sont épaulés par un expert afin de préparer une éventuelle transmission, seuls 14% des entrepreneurs répondent par l’affirmative. Or, toute opération réussie exige un niveau d’analyse et d’expertise élevé, selon Tanguy Gavroy, car “c’est l’ensemble des éléments faisant l’attractivité d’une reprise qui doivent être pris en compte”. Et d’évoquer notamment la conformité avec les divers permis et réglementations, l’absence de litige potentiel, et des contrats qui seraient liés personnellement au dirigeant actionnaire.
14%
Seuls 14% des entrepreneurs sont conseillés par un expert externe.
*Entretiens en ligne via BTB panel auprès de 328 dirigeants d’entreprises wallonnes et bruxelloises. Collecte des données du 15 août au 8 septembre 2023.